Didier Pilon

Contaminé par la photographie dès l’âge de 9 ans grâce à un grand-père amateur à la passion contagieuse, nul traitement n’a réussi à ce jour à me guérir de ce virus extrêmement agréable.

D’ailleurs, quel besoin de guérir du plaisir magique de vouloir enregistrer lumières, cadres, mouvements, couleurs, nuances de gris… transformateurs de corps, visages, paysages, objets… en poussières d’instants du passé que l’on peut à l’envie ramener au présent !

60 ans plus tard, après avoir exploré professionnellement bien des aspects de la prise de vues - du reportage au portrait, de l’illustration au studio en passant par quelques plateaux ou autres scènes - j’ai l’impression que ces six décennies n’ont pas duré plus de six jours !

Il n’est donc pas question d’arrêter : tant que mon œil ne sera pas rassasié de sa curiosité pour ce qu’il découvre, tant qu’il voudra bien témoigner de ces lumières parfois vives jusqu’à ces ombres parfois ténébreuses qui nous entourent, pas question que la fête ne s’achève.